Précision et productivité pour les installations électriques basses tension
Le logiciel CYPELEC NF est décomposé en modules fonctionnels disposant de fonctionnalités avancées offrant à l’utilisateur la capacité de concevoir tout type d’installation électrique basse tension et de produire les plans et la documentation associée.
L’utilisateur peut choisir entre différents types d’alimentation: réseau en basse tension, groupe électrogène isolé ou poste de transformation.
Le logiciel offre la possibilité d’introduire une alimentation complémentaire ou de secours grâce à la sélection ‘’Groupe électrogène isolé’’ qui peut approvisionner une partie ou la totalité de l’installation ou déclencher le service d’urgence en cas de défaillance de l’alimentation normale.
Cette fonction permet de sélectionner une partie ou la totalité du schéma unifilaire pour la sauvegarder pour une réutilisation ultérieure. Grâce à ce paramètre, le logiciel favorise le travail simultané de plusieurs utilisateurs sur un même projet en exportant et en important les groupes de lignes puis en les rassemblant dans une seule installation.
L’utilisateur peut définir et sauvegarder des éléments types comme les tableaux, les récepteurs, les canalisations préfabriquées et les groupes de lignes, pour un usage répété au sein de l’étude en cours ou pour d’autres projets.
Les éléments prédéfinis, dont les charges réparties et les tableaux types, permettent à l’utilisateur de sauvegarder des typologies de charges et de distributions les plus utilisées pour pouvoir les insérer ultérieurement.
Tout au long de l’installation, l’utilisateur a la possibilité d’introduire un transformateur intermédiaire BT/BT pour augmenter ou réduire la tension nominale comme le cas des installations alimentées à très basse tension de sécurité TBTS.
Le facteur de puissance de l’installation peut être majoré en introduisant une batterie de condensateur installé au niveau individuel (récepteur) comme au niveau collectif (groupe de ligne).
Lors du démarrage, les moteurs asynchrones requièrent des niveaux d’intensités supérieurs à ceux consommés dans des conditions nominales. Ces surintensités peuvent générer des chutes de tension dans l’installation. La norme limite donc le rapport entre l’intensité de démarrage et l’intensité nominale en fonction de la puissance du moteur.
Le logiciel permet d’établir les données relatives au démarrage en introduisant un coefficient multipliant l’intensité nominale ou en utilisant la nomenclature de la norme américaine fourni par le code NEMA qui apparait dans les spécifications techniques de certains moteurs.
En cas de non respect des conditions indiquées dans la norme, l’utilisateur peut ajouter un démarreur afin de réduire l’intensité de démarrage et limiter son effet. Les types de démarrage qu’on peut sélectionner :
Le démarreur sélectionné est présenté dans le schéma unifilaire ainsi que dans les plans.
À cause de l’inertie que représentent les moteurs en cas de court-circuit, chacun d’entre eux contribue à l’augmentation de sa valeur maximale. Pour cela et en se basant sur la norme CEI 60909, la valeur réelle du courant de court-circuit dans chaque ligne de l’installation est prise en considération.
La mise à la terre peut être réalisée en disposant une électrode en contact avec la terre. L’installation peut être réalisée grâce à un conducteur enterré horizontalement ou en incorporant plusieurs piquets et/ou plaques enterrées.
Il est possible de réaliser une distribution biphasée à partir d’une distribution triphasée et une alimentation biphasée des récepteurs électriques à partir de deux phases. Les systèmes biphasés partent toujours d’un système triphasé, c’est la raison pour laquelle ils maintiennent un déphasage de 120º entre les systèmes monophasés sinusoïdaux. Lors de la sélection de calcul ‘’par phases’’, le programme permet aussi la sélection biphasée: RS, ST ou TR.
CYPELEC NF génère le schéma multifilaire de l’installation qui correspond au schéma de câblage et qui détermine le branchement de chaque conducteur (les phases, le neutre et la protection). Pour ce faire, l’utilisateur doit tout d’abord choisir le calcul d’intensité ‘par phase’ afin que les lignes soient représentées distinctement.
Une fois les circuits terminaux sont définis, il sera possible d’obtenir plusieurs plans de connexion, distribués par chaque sous-tableau, dans lesquels seront inclus les conduits électriques, les récepteurs ainsi que les dispositifs de protection. Et afin de pourvoir imprimer ces plans, l’utilisateur doit acquérir ce module.
De plus, le logiciel contient un large choix de représentation multifilaire des appareillages, tel que : Sectionneurs, Magnétothermiques, Portes- fusibles, Contacteurs, Protecteurs de moteur, etc…
Les éléments prédéfinis, dont les charges réparties et les tableaux types, permettent à l’utilisateur de sauvegarder des typologies de charges et de distributions les plus utilisées pour pouvoir les insérer ultérieurement.
Ce module intervient au niveau de l’onglet ‘Plans d’étage’, il effectue une analyse générale de l’installation et permet à l’utilisateur de calculer les tensions dans chaque nœud et les courants de chaque ligne de la distribution. Afin d’acquérir ce module, l’utilisateur doit déjà disposer du module ‘Plans de l’installation électrique’.
Un réseau maillé correspond à plusieurs liaisons point à point, c’est à dire que chaque récepteur peut être relié aux autres récepteurs se trouvant dans le même tableau. L’avantage de ce type de réseau est qu’en cas de conducteur endommagé entre deux récepteurs, ces derniers fonctionneront toujours car ils sont liés à d’autres circuits terminaux.
Afin d’évaluer les courts-circuits dans ce type de réseau, le logiciel réalise un calcul matriciel de nombres complexes en s’appuyant sur le théorème de compensation et en s’appliquant à la méthode des composantes symétriques.
Une fois l’évaluation des impédances de chaque connexion est réalisée à la température qu’atteint le conducteur pendant le court-circuit, le logiciel utilise les intensités de court-circuit triphasé et monophasé fournies, afin de déterminer la valeur de l’impédance du réseau. Cette valeur nous permettra par la suite de définir la tension dans chaque nœud et le courant dans chaque ligne.
De cette façon, les courants de court-circuit seront calculés dans toute la maille en établissant une hypothèse de calcul différente pour chacun des nœuds dans lesquels peut se produire la défaillance. Le résultat est une analyse complète du comportement de l’installation pendant le court-circuit qui renvoie l’intensité maximale et minimale pouvant apparaître dans le réseau et qui servira à l’introduction des éléments de protection correspondants.
La conception des canalisations partagées permet de décrire la mise en place des câbles dans une protection mécanique de type : conduit, goulotte, chemin perforé, etc…
L’utilisateur pourra ensuite choisir leur disposition en les déplaçant afin que le logiciel prenne en considération le facteur de groupement de câbles dans les calculs.
Le logiciel permet de réaliser le calcul du système de mise à la terre selon la norme IEEE Std 80-2000 “IEEE Guide for Safety in AC Substation Grounding”.
Trois méthodes de calcul pourront être établies, en fonction des conditions du terrain et de l'installation des conducteurs enterrés:
Le logiciel vérifie que la différence de potentiel de deux points de l’installation, lors d’une défaillance, est inférieure à la différence de potentiel maximale toléré par le corps humain. Il est également possible de mettre en place une couche superficielle d’isolant pour améliorer la sécurité de l’installation.
À partir des données saisies par l’utilisateur, les calculs suivants sont réalisés :
Le schéma de connexion à la terre, appelé régime de neutre, spécifie la manière dont est raccordée la terre au niveau de l’alimentation (Réseau en basse tension, Groupe électrogène isolé ou Poste de transformation) et au niveau des masses des récepteurs ou des équipements des utilisateurs.
Ce module propose les schémas de liaison suivants:
Dans les installations à haute tension, une série de barres en cuivre ou en aluminium est généralement placée à l’entrée du tableau général de commande et de protection (AGCP) ou au niveau des compteurs de distribution. Ces jeux de barres qui servent à distribuer le courant jusqu’aux protections de chaque ligne, peuvent supporter des intensités très élevées, c’est pourquoi il est nécessaire de vérifier leur dimensionnement pour les contraintes thermiques et pour les contraintes mécaniques qui doivent être supportées.
A partir des propriétés de l’installation et de la disposition des jeux de barres, les vérifications suivantes doivent être prises en compte afin d’assurer le dimensionnement correct du système de jeux de barres :
Dans l’onglet Tableaux, le logiciel permet de regrouper l’ensemble des éléments constituant les tableaux électriques, les armoires électriques ou les boîtes de commande et de protection.
Une fois le schéma unifilaire est conçu, CYPELEC NF reconnait la distribution du tableau principal et des sous-tableaux existant en aval, il reste donc à l’utilisateur d’ajouter une enveloppe et de placer la totalité des appareillages au sein de cette dernière. Grâce à cette identification, la distribution des appareillages est rapide et pratique.
De plus, l’utilisateur peut aussi mettre en place des chemins et définir des compartiments au sein du tableau.
L’onglet Plans d’étage permet de réaliser la distribution en plan de l’installation en introduisant des lignes de circuits, des éléments d’alimentation, des dérivations et de charges finales pour le calcul. Grâce à ce module, l’utilisateur peut imprimer le plan d’étage. Pour cela, l’utilisateur peut utiliser des fonds de plan en format dxf ou dwg sur lesquels travailler avec des références dimensionnelles. L’outil offre une liberté totale de conception en calculant des lignes de circuits suivant une arborescence ou des réseaux maillés. Il est donc nécessaire de définir le tracé des canalisations alimentant les récepteurs introduits et de définir à quel circuit appartient chaque récepteur. Après avoir réalisé cette assignation, le logiciel indiquera quels circuits parcourent chaque partie de canalisation, afin de réaliser les calculs correspondants.
Ces calculs se basent sur un modèle matriciel dans lequel sont évaluées les Lois de Kirchhoff et qui permet d’obtenir les tensions dans chaque nœud et les courants dans chaque ligne. Pour calculer correctement ces derniers, il est possible de définir le type de canalisation et la disposition du câblage à l’intérieur de manière à appliquer automatiquement le facteur de regroupement par circuits supplémentaires.
Une fois la distribution des charges réalisée dans le plan, il sera possible d’incorporer le circuit au schéma unifilaire. Ainsi, les mêmes vérifications que pour les autres lignes seront appliquées et les éléments d’appareillage nécessaires pourront être ajoutés.
La sélectivité est sous forme de coordination entre les disjoncteurs magnéto-thermiques, elle apporte la sécurité à l’installation ainsi que la continuité de service. Lors d’un défaut au niveau d’un circuit, seule la protection de ce circuit est déclenchée. La protection en amont, quant à elle n’intervient pas.
Cette méthode tient en compte les courbes de déclenchement des dispositifs de protection contre les surintensités, c’est pourquoi sa vérification est uniquement possible que lorsqu’un dispositif de fabricant est installé, de manière à disposer de résultats réels.
Il est aussi nécessaire d’évaluer les temps de coupure de chaque protection afin d’éviter de couper l’alimentation à toute l’installation lors d’un court-circuit.
La filiation est une technique qui consiste à mettre en place des disjoncteurs en aval avec un pouvoir de coupure moins important que celui du disjoncteur placé en amont. Ce dernier empêche le passage des forts courants de court-circuit. Le but majeur est d’installer des disjoncteurs moins performants en aval afin de réduire le coût de l’installation tout en gardant une conception plus précise.
Les tables définissant la valeur minimale du pouvoir de coupure du dispositif de protection se trouvant en aval sont disponibles lors de la vérification. Ce type de protection a la propriété d’agir comme un limiteur de courant maximal.
L’incorporation des catalogues de fabricant permet au logiciel de réaliser des calculs et de vérifier la conformité de l’installation à la norme avec des caractéristiques réelles des produits utilisés. De cette façon, il est possible de travailler avec les propriétés réelles des éléments sélectionnés et de réaliser les fonctions suivantes :
La courbe de déclenchement du dispositif de protection (I= en fonction (t)) permet de déterminer le temps d’agissement dans le cas d’une surtension ou d’un court-circuit. En la comparant avec la courbe caractéristique du câble associé, il sera possible de déterminer jusqu’à quel point l’installation est protégée. D’autre part, la courbe de limitation thermique (I = en fonction (I 2.t)) définit les conditions de déclenchement des dispositifs pour des temps très petits (pour des courts-circuits de grande amplitude), ce qui permet de concevoir les protections de l’installation face aux surintensités. Pour finir, les courbes de limitation de courant permettent de réduire les pouvoirs de coupure se trouveront dans les dispositifs placés en aval.
La version complète du logiciel CYPELEC NF intègre l’ensemble des modules :
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